J'ai ouï dir' d'un prêtre cent fois
Que pour approcher le divin
Il fallait chercher près de soi
Tout ce qui pouvait fair' le bien
Et s'en inspirer chaque fois
Pour avancer sur le chemin
Des trésors sacrés de la foi
Qui peut mener vers l'esprit saint.
Des chemins, j'en ai pris plusieurs
Mais c'est le tien que j'ai croisé,
Et j'ai eu beau chercher ailleurs,
Plus divin, je n'ai pas trouvé.
L'approcher fut un tel bonheur
Que depuis, dans mes yeux troublés,
J'ai les iris qui partent en fleurs
Et les prunell' dénoyautées.
Pourtant dans ma quête du bien
J'en ai vu des sacrés trésors,
Qui m'ont embrouillé l'esprit sain
Jusqu'Ã m'en fair' perdre le Nord,
Mais ma foi, je l'avoue, aucun
Ne m'a inspiré plus encore
Et ne m'a fait de bien si bien
Que ton petit cul que j'adore !
Il n'est rien de plus beau sur Terre
Que tes superbes fesses rondes
Où ma raison souvent se perd
Dans les confins d'un autre monde,
Rien de plus beau que ton derrière
Où chaque jour, chaque seconde,
Renaissent mes instincts primaires
Et mes obsessions vagabondes.
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