Elle a des idées fraîches dans la tête
Qu’elle laisse courir par la fenêtre
C’est ma petite femme adorée
Celle à laquelle je m’accompagne
Nous peignons l’herbe de la prairie
D’un soupçon de clarté vive
Les montagnes parées de violet
S’enroulent aux bras de lavande
Chez-nous, les volets toujours ouverts
Rythment les battements d’été
On s’amuse comme des petits fous
Sous les chatouilles neuves du matin
À la tombée du soir, je vais, pour ma douce
Cueillir de longues tiges, mûries aux étoiles,
Lorsqu’elle les verra abritées de lucioles
Elle n’aura plus peur du masque de la nuit
Demain nous partirons faire la moisson
De ces petites lampes qui apaisent l’esprit
Où elles pourront, autour, gaiement aller
Sur les ailes roses de ses grandes idées
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sylvianni