L’ODALISQUE II
Dans cet art fulgurant qui procure la fièvre
Des marais invasifs au lard de mon ouïr
Écrivez, odalisque et faites-moi jouir
De vos vers violents qui déciment le mièvre !
Au fond de l’océan que pissent les mots dits
Tapissez les tabous en atlals ou vestiges
Car la fosse commune a de ces vers maudits
Qui vivent de la peur des célestes vertiges !
Vous avez fait grand roi du modeste rimeur
Qui rêve pour l’Ouest neuf muses orientales
Et autant de serpents aux morsures fatales
Qu’il exhibe en le nu, d’un génie charmeur…
Sous le jaune turban, s’offre la pleine lune
Au-delà du delta de la femme d’esprit
Qui dans l’or aura su transformer l’infortune
Et tresser en laurier, le cheveu du proscrit.
Az Alloun
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!