Je ne suis plus poète du moins je l'ai oublié
L'instant d'un jardin zen en méditation monacale
Penser à ma déesse
J'ai quitté l'ivresse de mes mots déordonnés
Ils s'ordonnent maintenant dans une prière divine
Je ne pouvais plus compter les pas d'une rime
Les mots d'une encre noire qui n'avaient plus comme horizon
Que la lune et les étoiles
Il me fallait une étoile filante avec le rouet de la terre
Pour entrer dans un nouveau fuseau
Ne plus filer du vers pour une écoute
Mais filer plus de trente noeuds pour t'atteindre
Au son filé d'une contemplation
Je ne voulais plus de ces lignes bancales
Attendant ton bras desous dessus
La caresse des mots doux fasait filer l'encre de mes larmes
Un bateau de papier qui flotte sur les eaux
Tant que le vent l'y pousse mais finit par sombrer
Trop mouillé d'eau
Mes yeux ont quitté l'horloge de ma loge
Fermés sur une concentration
Etre aux premières loges d'un balcon
En bas dans la corbeille ,mon texte poétique
Loges qui contiennent les pépins
Surtout le pépin que j'ai pour toi
Le grand béguin la vraie amour
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domi.gondrand@laposte.net