Conscience endormie
La nuit aux heures floues de somnolence
Parfois un bruit de pas vient hanter mon silence
A mon oreille des voix murmurant des mots doux
Et je m’endors alors faisant des rêves fous
En ma nuit je m’envole poursuivant mes espoirs
Les forêts les fourrés vibrent de ces présences
Partout glissent des ombres bleues que je crois voir
C’est la magie nocturne ombres des apparences
Douceur des bois obscurs ruisseaux dormeurs
Amours aimés amis je parcours vos images
Serait-ce toi mon ange bienveillant protecteur
Ou ce père adoré que je garde en mon cœur
Ce frère désiré mais que je n’ai pas eu
Peut être la présence d’un subtil absolu
Lentement je balance au sein de ce bonheur
Oh conscience endormie puissant révélateur
© Hélène De Man
30 mai 2018
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