Le temps n'y est pour rien...
C'est le coeur lourd mais le pas léger...
que je promène ma solitude sur les quais
les mains dans les poches l'âme cajolée...
et l'angoisse d'un si demain n'arrivait jamais.
L'instant et moi se perdons dans l'infini...
égarés dans les couloirs de ma mémoire
rasons les murs du profond désespoir...
jusqu'Ã trouver la porte de sortie ...
Ne pas perdre l'équilibre et sans béquilles ...
gambade le passé jusqu'à s'endormir..
encore faire quelques pas puis en sortir...
faire la paix avec son histoire de petite fille...
Car les lendemains sont des hiers à l'agonie...
et si on les aime bien, si on les laisse espérer
ils nous offrent des petits matins de rosée..
don du ciel, cadeau pour un moment d'oubli...
Le temps nous appartient lui tenir la main..
la serrer fort, pour ne pas se perdre dans le pas sûr...
puisque le présent rassure et dans un possible futur
laissons les hiers mourir, coupable est la main du destin.
Isabelle le 25 mai 2018
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