Des gemmes aux facettes brillant de mille feux,
Dont l'éclat est si vif qu'il éblouit les yeux,
La transparence et la pureté absolues:
Voici ton coeur, ton âme, quand je les ai vus.
Un velours tout pareil aux pétales de rose,
Si doux et délicat pour la main qui s'y pose,
Si chaud et frémissant lorsque l'on vient l'aimer:
Voici ton corps, dont je ne peux plus me passer.
Désaltérant mieux que le torrent qui bondit
Quand des cimes, il descend, au sein des éboulis,
Et un goût si étrange, une fraîcheur sauvage:
Ce sont tes lèvres, mon plus merveilleux breuvage.
Une harmonie si chaude, comme l'opéra,
Qui sait si bien me câliner quand tu es là ,
Ou encore au téléphone, quand tu m'appelles:
L'alphabet de l'amour, c'est ta voix qui l'épèle.
Le satin le plus fin, au contact si léger
Qui comme le zéphyr, passe me caresser,
Sans jamais se lasser, du soir jusqu'au matin:
Je ne peux oublier comment parlent tes mains.
Et deux grands miroirs d'eau, reflets de l'infini
Où je viens me noyer chaque fois que je puis.
Ils montrent de l'automne la couleur et l'éclat:
Tes yeux, tes jolis yeux, mon Amour, te voilà .
Le 26 Septembre 1989
----------------
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)