De par ton pseudo
Qui te donne libres propos
En étant incognito
Pour étaler notre dégradation
A la une de toutes les publications
Jusqu’à vouloir te faire passer pour un héros
Alors qu’en réalité tu n’es qu'un zéro
Pourquoi donc tu nous rappelle
Avec tes incessants appels à la pelle
Ce que malgré nous nous endurons
A savoir l’allégeance et la soumission
Pour l’instant nous ne sommes pas ces guerriers preux
Capables de venir à bout de ceux qui nous font souffrir
Et contrairement à nos vaillants martyrs
Nous sommes alignés au même titre que les peureux
Parce que toi et moi et d’autres personnes
Sommes devenus pareils à une joie sans consonne
Laisses nous à notre manière subir la vilenie
L’humiliation la félonie la bassesse de la vie
Et demeurer pour quelques temps à tes yeux
Insignifiant mais pas jusqu’à l’éternité malheureux
Laisses nous geindre devant la folie de ces sanguinaires
Qui empestent l’air
Le temps est cruel la vie est impitoyable
L’injustice est insupportable
Laisses nous de grâce purifier nos âmes
Contre notre soumission avérée infâme
Qui nous fait tant de mal
En amont et non pas en aval
La tyrannie est cruelle lorsqu’elle vous enveloppe de son ombre
Toute révolte contre elle entraîne des occis en surnombre
N’est-il pas préférable que devant elle l’on s’incline
Tant que nous sommes plus faibles que fort
Ne serait-il pas mieux d’attendre encore
Jusqu’au moment voulu pour ne plus plier l’échine
Laisses nous survivre
De remords ivres
Laisses nous privés de joie et de sourire
Laisses nous maudits et à maudire
Et gardes pour toi ta muse
Qui te domine à sa guise
Sur nous elle n’aura aucune emprise
Bien au contraire elle nous amuse
Pour te guérir de ta satire
Fais-toi grand plaisir
En clouant ton bec
Pour t’éviter des coups secs
Car tôt ou tard certes avec retard
Ces mêmes peureux remporteront la victoire
Pacifiquement avec honneur et gloire
Et auront l’amour pour étendard
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Celui qui éprouve du dégoût pour un arbre, ne doit pas profiter de son ombre.
