Comme c'est triste!

Un poème qui ne laisse pas de marbre par sa profondeur d'écriture !

Magnifique Coburit

Bon jour ensoleillé
Amitié
Marc

un terrible jardin, entre mythologie et catastrophe mystère, superbe


yann

Ce n'est certes pas le jardin d'Eden mais plutôt celui de l'enfer et des âmes tourmentées !
comme un cauchemar , la partie sombre qui est en nous là où vivent toutes nos peurs !...Merci pour le partage

Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Quelle superbe imagination ! C'est splendide de frayeurs glacées !
Gare aux promeneurs ! Ils y finiront fantômes ou alors figés devant le regard pétrifiant de Méduse.

J'ai beaucoup aimé.

Fanny

Un jardin sorti de l'imaginaire pour âmes tourmentées... mais serait-ce la mort qui attend l'ombre de chacun?
Belle fin de soirée
Rolland

Bonjour Coburit,

Très effrayant jardin !



Belle journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

cimetière pétrifié
par tous les regrets
dort silencieusement
au milieu des tourments

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Geneviève

Merci pour ton commentaire

Jean-Pierre

un jardin qui me ferait peur !!!

Dans ce jardin les arbres sont de pierre ,
Figés dans le temps , immobiles au vent
Leurs feuilles pétrifiées aux arêtes tranchantes
Débordantes des branches aux teintes cendrières.

Aucun oiseau ne fréquente le jardin de pierre ,
Leurs pattes se couperaient jusqu'au sang
Sur les épines pointues , crochues , s'abreuvant
Comme vampires immobiles sur l'équerre.

Les brins d'herbes sont devenus silices ,
S'effritant dans un sourd froissement
Sous les pas silencieux d'un passant ,
Ici inutiles de chercher milles délices.

Pourtant on vient le visiter malgré sa pénombre ,
Les ombres silencieuses en sont la seule clarté :
Le noir des images brille d'un feu effréné
Quand l'Obscure éclaircit la pénombre.

En son centre une vieille fontaine attire l'attention ,
Dans ses eaux sombres jaillit des étoiles la lumière
Et la pleurant leurs amours déchus comme trésors amères
Les amants éconduits se laissent à leurs afflictions.

Leurs remords , leurs souffrance éteintes jusqu'à leurs fins
Ils iront à reculons s'enfuir de l'horrible jardin ,
Ne jamais se retourner devant l'immortelle gardienne ,
Méduse et son regards pétrifiant crachant Géhenne.