O la vie, sois clémente
Pourquoi nous fais-tu souffrir
Pourquoi O la démente
Tu nous fais courir
O la trompeuse
Tu ne fais que nous berner
Tu te fais doucereuse
Et nous accrochés à toi par le bout du nez
Tu nous fais miroiter
Toutes sortes de rutilances
Tu es culottée
A nous faire briller les apparences
O la vie
Drapée dans tes beaux atours
Tu nous souris
On pensait que c’était de l’amour
Tu nous fais boire l’amer
Et tu te plais dans tes actes
On te regarde faire
Meurtris on a signé le pacte
Tu ne fais que nous épuiser
On t’adorait en serviteurs
Et toi tu es rusée
Tu nous embellis les fureurs
Tu n’es qu’un mirage
Comme des mouches tu nous attires
Nous ne sommes pas sages
On bute contre le pire
Nous sommes de passage
On est dans la ligne de mire
Ainsi clame le pauvre peiné
Pleurant sur son état morbide
Adressant, en pleurant, et d’un air gêné,
Des remontrances à sa vie sordide
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