On a vu des images mexicaines
Et votre très jolie poésie semble évoquer cela...



Bien Amicalement
NL

En France le 31 Octobre, nous avons hérité d'Halloween, bien moins fêtée chez nous qu'au pays des érables, dans le nord de l'Amérique. Le 2 Novembre, quand j'étais enfant on m'a bien fait comprendre que la fête des morts était distincte de la Toussaint, fête de tous les Saints, le premier jour de novembre. Qui croire, qui suivre?
En tout cas, mille fois merci pour ce voyage haut en couleurs! J'ai peine à croire que la mort pour certains ne soit pas triste, pour les survivants, qui vont jusqu'à boire et collationner sur les pierres tombales. Mais, comme on dit "faut vivre!"
Mon amitié
Dumnac

Merci pour vos commentaires .

Jean-Pierre

Merci pour cette superbe évocation
à l'exotisme fantomatique
jusqu'à la danse dans les cimetières
superbe
amicalement
jnb

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Un autre regard
Une belle fête pour eux
Merci de l évoquer de si belle façon

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Amicalement Alanna

je crois qu'il y en a entre autre au Mexique, vous en donnez une peinture poétique et haletante, très colorée,



yann

Il est vrai que dans de nombreux pays, la Toussaint n'est pas une fête triste!

Amicalement

un voyage éxotique dans cette fête des morts
comme toujours tu nous fait voyager avec ta belle écriture
bravo a toi
mes amitiés
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Sur des draps sombres les cranes colorés
Posés en file montraient leurs dents de nougatine,
Des parfums de sucre et de chocolatine
Envoutaient les petits enfants déguisés.

Dans les salons, des autels en cartons colorés
Trônaient entourés d'œillets d'indes, de bougies :
Les portraits des défunts sur des photos jaunies
En leurs centres étaient amoureusement installés.

Des chemins de pétales de fleurs vers les portes d'entrées
Accompagnaient les âmes défuntes vers les cieux ,
En ce jour du Dia de los Muertos on les accompagnait
Vers les Royaumes des Morts avec gaieté.

Dans les rues, des jeune femmes aux robes carmins
Affichaient en souriant leurs visages pâles et squelettiques,
Grimées en sorcières, spectres ricanant ou fantomatiques
Elles dansaient aux sons des mariachis mutins.

Dans les cimetières des enfants dansaient sur les tombes de leurs parents
Apportant dans des paniers d'osiers leurs mets préférés ,
On les posait sur les pierres tombales parfumées d'encens
Entourées des pétales , jetées au vent , d'œillets.

La nuit devenait fiévreuse, la foule dansait dans les rues
Accompagnée par les trompettes joyeuses, moqueuses
Des mariachis , étrange farandole orgueilleuse
Bravant la Faucheuse avec son merveilleux chahut.