Dans le songe ou dans la réalité qu’importe
Tu ouvres grandes toutes mes portes
Sombre ou couleurs savantes
Sur mes chemins ton ombre sème une douce sente
Sur les allées aux jasmins fleurissant les nuits
Ton odeur dans mon air cuit
Vapeurs dans mon esprit serein
Envoûtent mon âme qui te suit
Sur les pétales de fleurs célestes
Tu as appris un langage de grâce
Frémissements de lumière prestes
Coulant dans mon rêve en caresses
Ta chevelure je l' invente sans te voir
Filets de clarté -Crinière
D’un soleil caché dans tes yeux noirs
Où mon regard languit s’enterre
Parmi les lianes dans un brouillard opaque
Tu ondoies ta volubile silhouette
Dans mes veines Sirène tu nages
Dans mon coeur tu soulèves des vagues
Ô image sans se connaitre
Nos âmes se sont échangées leurs adresses
rivedusoleil
5/10/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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