Suis-je donc invisible, une femme si effacée
un meuble bien rangé, utile mais sans attraits
tu déposes ta veste mais oublies le baiser
je reste plantée là , déjà tu disparais
Où sont nos jeux de mains, les regards complices
la chaleur des matins, les frôlements discrets
tes yeux m'évitent un peu, et bien trop vite ils glissent
comme si tu avais peur que j'y lise un secret
Je ne fais plus partie des images qui te plaisent
la télé mon ennemie retient ton attention
tes rires et tes paroles déclenchent mon malaise
ils ne sont plus pour moi qu'une infime portion
Pourtant je suis bien là , comme le chien fidèle
aux aguets pour t'aimer, te servir et te plaire
ne ferme pas les yeux car d'un battement d'aile
je pourrais m'envoler dans le souffle de l'air
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FPC for ever, FTA avec modération