De son pas solitaire
Il marche les yeux rêveurs
Quand les primevères
Lui offrent une faveur
Elles n’ont pas de parfum
Comme le romarin
Mais s’ouvre au petit matin
Mystère d’une nuit sans fin
Leurs couleurs au soleil
Ensorcellent toutes les peurs
Et l’homme s’émerveille
Éprouvant du bonheur
Beauté de la nature
Chantée par l’hirondelle
Qui bat la mesure
Avec ses ritournelles
En devenant curieux
Il cligne alors les yeux
Et laisse entrer le bleu
D’un ciel lumineux
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Geneviève