Biarritz dans la matinée....
Climatiquement vôtre
L'hiver a déserté sa saison de froideur
Et décembre réchauffe encore nos prairies,
Le temps est bien clément. Forts de cette douceur
Les arbres ont des bourgeons, ils se font du souci.
Les grues dans le ciel bleu ont un vol hésitant,
D'habitude ici-bas les barthes sont gelées
De ses pattes glacées l'oiseau gratte en tremblant
Le sol givré de glace, la clairière embrumée...
Sans doute ai-je rêvé, longeant le bord de mer
Sur le sable douillet les enfants rient, s'amusent
En cette fin d'année j'interroge la terre
-"Pourquoi terra amatta cette trompeuse ruse?
J'ai vu dans l'hémicycle des gens forts haut placés
Faisant de longs discours se rejetant les torts
A subir la folie des hommes sans pitié
Ils étouffent ta vie, leur usine est ta mort.
Que revienne le temps où tu pouvais sans peine
Nous offrir le printemps, l'automne puis l'hiver
Dans la juste saison paisible et sereine
Mais décembre au soleil ! Le monde est à l'envers !
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas