je voulais par ce texte rendre un hommage a deux auteurs qui à l'écriture et à la nuit ont liées leurs folie
deux auteurs qui par leur empreinte ont marqués l'art du fantastique et de l'horreur absolue
j'ai cité Howard Philip Lovecraft que ce soit pour ses livres la couleur tombée du ciel , les montagnes hallucinées et tant d'autres et Arthur Machen pour son œuvre :Le grand dieu pan qui m'a tant fait peur dans ma jeunesse
voici donc ma modeste contribution a l'horreur
j'ai appelé ça
les moutons dans la lande font Mais et c'est pathétique :
Ici vivait l'horreur tapie dans la pénombre
Cachée derrière les tapis de chardon et leurs ombres
Il fallait traverser la noire lande pour
Accéder au manoir et a sa tour
l'air y était poisseux et brumeux
Et les vaches y faisaient Meuhhhhhhhh
il fallait traverser ce pont étroit et de bois
Pour vous conter de nouveau , il était une fois
Frénétiques et sulfureuses étaient les larmes où
Les louves miteuses hurlaient á grands coups de houuuuuuuu
Et derrière cette immense , colossale porte de chêne
Se tortillait cette créature créée par un docteur schizophrène
Un sursaut de vie s'animait dans cette partie reculée de la Suisse
Même , oui même quelque chose bougeait entre ses cuisses
Oui et ce n'était pas le son mélodieux des vièles
Ni même , non , ni même Jérôme Kerviel
C'était autre chose
Quelque chose de bizarre et tout de rose
Et puis il y avait autre chose , une autre créature faite de touts et surtout de formes molles
Une étrangeté qui vénérait le monstre , un fan absolu , et oui c'est un fan le Foll
Et que dire de cette donzelle qui n'avait jamais voulu céder a ces avances , ni deux fois , ni trois fois
même pas peur non elle n'a jamais voulu céder , pas de mariage , ni de contrat , ni de C D D
jamais je vous l'ai dit elle n'a jamais voulu céder
Et derrière les grandes grilles hurlait un son caverneux et sinistre , un cri qui dispersait l'air
Non ce n'était pas Valérie Trierweiler
Qui soldait son livre :Merci pour ce moment
Non , c'était bien le cri d'un fou dément
Brrrrrrrrrrrr ET TA TA TA TA pour la musique qui fait peur
Et houuuuuu toujours pour l'horreur et la torpeur !
Le docteur avait dans un vain effort tenté de lui donner un peu d'intelligence
Mais ce n'était que peine perdue , plus loin arrivée sa promise , en diligence
Car oui , la bête allait donner naissance a une progéniture
Ce qui vous laisse augurer de ce qu'allait devenir le futur
le monstre affamé de vie déchira ces maigres chaines
Il poussa un cri genre Beuhhhhh , je vous laisse imaginer la scène
L'horreur se tenait là debout sur ces maigres jambes velues
Il portait un caleçon avec un canard dessus , l'horreur absolue
Dehors la promise descendit de sa calèche noire
Elle posa un pied , puis l'autre , ben oui sinon elle pouvait pas avancer et pénétra dans le manoir
L'air se posa sur le chandelier en argent vieilli
sur un arbre perché un poulet déplumé faisait son nid
c'est pour la rime , j'ai pas trouvé mieux
Et en plus j'écris sans lunettes ça me donne mal aux yeux ! Les deux !
Quelques marches encore et la musique de Hans Zimmer
Pour mettre dans l'ambiance de la terreur qui fait peur
S'en était finit pour l'humanité , pour ce qui restait de raison
La donzelle arriva dans le donjon
Le docteur était là terré comme un sauvageon
Et là , oui a cet instant présent la belle qui ne l'était pas
Se jeta sur la créature , comme la foudre sur la nuit et son trépas
Dégaina son tube de collagène
Et se jeta sur lui sans gène
Et puis là où y a pas de collagène
ben y a pas de collagène
Elle , oui sa langue dans sa bouche jeta
Et la créature laissa faire et aima , berk , berk , berk
puis dans un élan fougueux se mirent a danser le jerk
Sur la chanson de Bertrand Plastic ça plane pour moi
Et le reste fut émois ; émois , émois , émois
la suite est tout aussi affreuse et pathétique
Mais on n'a pas le droit de faire des poèmes érotiques
Et de toute façon c'était vraiment dégoutant
En gros ils faisaient des bruits haletants !
Et puis vint la fin de l'histoire
Le feu engouffra le manoir
Et on n'entendit plus jamais parler d'eux
Jusqu'Ã un jour de deux mille douze
La bête pénétra sur la pelouse
Leva les bras avec a coté sa donzelle jalouse
Et déclara alors que plus loin les loups hurlaient dans la lande
Je suis votre nouveau président , je m'appelle François Hollande !
Et du fond de la noire vallée , les moutons faisaient : Mais !
Mais rien n'y fit le mal était bel et bien fait pour cinq ans il était nommé
Et puis voilà la fin de l'histoire , je sais c'est pathétique
Mais au moins c'est pas érotique ? même pas c'est politique
Mais c'est effrayant de savoir qu'on a comme président tranquille peinard
une bête avec sur le caleçon un tout rose canard
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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann