La mort court à grande enjambée,
S'empressant de nous faire tomber !
Singulièrement à chaque seconde
Semblable au tonnerre qui gronde
Montent les hurlements glaçants !
Arrachés du coeur des innocents !
Lorsque la mort sur l'aile du temps
Imperturbable arrive en galopant !
Emmener de force sans coup férir !
Même s'ils ne veulent pas mourir
Toutes les victimes que l'irascible
A décidé de prendre pour cible !
Parfois c'est son effet de surprise;
Qui retranche ceux qui s'épuisent
Lorsque à l'aveuglette elle dévie,
Et leur prend subitement la vie
En les piégeant de cette façon;
Refusant d'eux toute rançon !
Sachant que d'aucune manière
On ne suborne la meurtrière !
Dont le zèle ne tombera jamais ;
Même si la terre, elle décimait !
L'odieuse prédatrice accomplit sa besogne
En s'arrêtant chez toi et à ta porte cogne !
Tu as beau t'enfermer elle ne te lâchera pas
Quand elle a exigé de t'emmener au trépas !
C'est cruellement sans état d'âme!
Qu'elle te supprime la vie, l'infâme !
La mort viendra le jour, la nuit ou le matin !
Tendant une embuscade à l'oré du chemin
Comme la bête féroce se tenant à l'affut
Où l'herbe est bien touffue;
Pour s'abattre sur sa proie !
Que l'on soit mécréant ou un homme de foi !
Nul ne peut échapper à son terrible règne !
L'humain à la merci, de la vile souveraine ;
Qui dès la naissance et jusqu'à la vieillesse
Sera poursuivit par l'horrible chasseresse !
Guyh