Bien souvent c'est au printemps
Qu'apparaissent au bout des branches,
Les premières dames blanches,
Très vite étiolées par le froid et le vent.
Emportées par le vent, elles s'envolent,
Toutes ces petites corolles blanches,
Formant une trainée qui s'épanche,
Dans un rythme effréné qui caracole.
Elles redonnent enfin vie à la nature,
Qui avec l'hiver s'était endormie.
On pourrait croire à un compromis,
Pour mieux redonner goût au futur.
Dans l'avancée des jours meilleurs,
Ces balais incessants se colorent de rose,
Ce qui annonce des frimas mis sur pose,
Et, également une réelle douceur.
Ne pas oublier, cette autre Dame blanche,
Celle qui porte une robe magnifique,
Celle pour qui, existe son jour magique,
Notre belle Mariée soulevée par les hanches.
SEMAPHORE