Ma peine de vous
L’encre des mots afflue des ruines de mon cœur
Triste, je me fourvoie pour calmer mon malheur.
Scribouillant la bonté sans pitié pour les mots
Écrivant nuit et jour angélique marmot,
J’ai perdu mes amours au pays des forçats,
Je suis dans la noirceur…funèbre anonymat.
J’ai senti les froideurs, mais il était trop tard
Je suis tombé bien bas submergé de cafards,
Un poète isolé qui a perdu ses vers,
Ses amis de toujours, ses amis très pervers.
J’ai perdu mes amours au pays des forçats,
Je suis dans la noirceur…funèbre anonymat.
J’aimais tant composer, jouer des sentiments,
Moi le vieux passionné, moi l’incurable amant.
Poésie d’amateur, citations adirées,
Larmes d’encre de sang de mon cœur déchiré.
J’ai perdu mes amours au pays des forçats,
Je suis dans la noirceur…funèbre anonymat.
Garderez-vous en vous, le triste écrivaillon
Écrivant ses pensées sans votre admiration.
Ce vieux qui est noyé des larmes de l’ennui,
Messages des amis sont tombés dans l’oubli.
J’ai perdu mes amours au pays des forçats,
Je suis dans la noirceur…funèbre anonymat.
Je suis un orphelin ma muse ma quittée,
Adversité forcée macabre absurdité.
Mes amis l’ont suivi me plongeant dans la peine,
M’isolant à jamais des délices que j’aime.
J’ai perdu mes amours au pays des forçats,
Je suis dans la noirceur…funèbre anonymat.
Écrit par Daniel LEFEBVRE
Tous droits réservés ©
15.08.2015
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