La famille des canards
Connaît bien les humains
Qui passent sur les chemins
Des étangs ou des mares
Arrive à toute vitesse
Sur les berges pour l’ivresse
De trouver nourriture
Oublie leur vraie nature
Même quand partout s’étalent
Toutes les plantes végétales
Et que proies aquatiques
Jouent à l’élastique
Interpelle les passants
Caquètement insistant
D’un pas lourd et ballot
Elle sort même de l’eau
Quand leur œil fixe perçoit
Le geste d’une main
Il brille d’un éclat
Pour un morceau de pain
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Geneviève