je te souhaite la bienvenue avec ce joli texte au plaisir de te relire

Il faut oser !

Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Bonjour chris, bienvenu, triste partage poétique, la timidité est un grand mal que je connais bien, j'en souffre aussi, touchante lecture

Amicalement

Je vous souhaite la bienvenue parmi nous !

bienvenu sur OASIS DES ARTISTES


avec ce premier poème

Mon cœur pleure, j’ai mal, le désespoir enfin.
Je meurs d’amour, seul, je reviendrais demain.


quelle triste fin

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

l'amour ne se reporte pas au fil des jours
oui

Oui demain !..
(À l’eau de rose)

Seul, dans ce matin d’automne si frileux,
Je marche tel un pantin le pas paresseux.
Les maisons rouges et rangées enivrent.
Dessus un ciel blanc, les nuages dérivent.

Le clocher de l’église libère ses cloches.
Huit heures, mes idées se chevauchent.
Ainsi chaque jour, une douce sensation.
Mon cœur se fixe, je perds toute notion.

L’équilibre de mes pensées semble rompre.
Je subis sans défense, une pulsion impropre
Envahissant tout mon être, j’ai un peu chaud.
Ma main tremble, je voudrais exiger un véto.

Je m’installe à la terrasse de l’estaminet,
Comme chaque jour,je commande un café.
Le moment tant attendu va bientôt venir.
Elle apparait, légère, fine, belle à mourir.

Je la regarde timidement se rapprocher.
Les rêves se bousculent dans mes pensées.
Soudain, une fois encore, sa cape me frôle.
Je suis ému, terrifié, son parfum m’affole.


Je voudrais lui, je voudrais mais demain,
demain, il le faut, je lui prendrais la main.
Oui demain, il le faut, je lui murmurerais,
Sans une hésitation, oui demain s’oserais.

Demain est arrivé et je suis au rendez-vous.
Elle apparait divine ; Dieu, que j’en suis fou.
Je me lève , ma gorge se serre, son parfum
sur moi plane, mon visage pâle d’un défunt.

Aucune parole ne s’échappe , bouche figée.
Elle me frôle sans même un regard me donner.
Mon cœur pleure, j’ai mal, le désespoir enfin.
Je meurs d’amour, seul, je reviendrais demain.

CHRIS
POUR VOUS

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