Des barreaux autour de son silence,
Dans la solitude de son cœur,
Comme pour effacer l’absence,
Comme pour gommer la peur.
Dans le désert de sa mémoire
Il n’y a plus de langage
Elle voudrait tourner la page
De son avenir sans espoir.
Elle vit dans la désespérance
Sans splendeur à ses yeux
Fuyant les regards orageux
Qui accroissent sa souffrance.
« L’ombre » s’est abattue
Elle en ressent la douleur
Elle goute le ruisseau de ses pleurs,
Son corps n’en peut plus.
Il profite de sa faiblesse
Pour faire pleuvoir la violence,
Elle sombre dans une douce indolence
Et ses forces la délaissent.
Plus rien n’a d’importance
Perdue dans de noirs méandres.
Dans sa bouche un goût de cendres
Lui rappelle encore sa présence.
De conscience, elle n’en a plus beaucoup
Quelques larmes perlent à ses yeux,
Son être n’est plus douloureux,
Elle vient de mourir sous les coups…
M.P. 04/03/2015
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.