Tu étais la beauté que je voulais aimer
Or tu avais le sens de l'amabilité
Hormis en ta pudeur où tu te savais forte
A exhorter la haine à même de la sorte
Où à ta liberté je t'en sois oublié.
Tu étais la douceur à jamais cajolé
Par la tendresse de mes mots un faux murmure
Sur tes lèvres posé comme une signature
Pour que tu sois la veine où coule ta gaieté
Qu'à la légèreté ton cœur soit alloué.
Tu étais l'amertume à jamais modifiée
Où ton entendement faisait mille raisons
A la progéniture en acquis de fictions
Où au phantasme je savourais ton idée
A faire d'un moment l'aventure avérée.
Tu étais la beauté que je voulais aimer
Et cela afin que je sois ton protégé
Face à l'intimité où la chair nous conforte
A faire du passé l'aliment qui nous porte
En dehors de la peine, en dehors du sujet...
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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