Bonsoir.
En écho je t'offre :
Je caresse l'aurore aux ailes d'espérance
En son seuil s'envolent nos folles nuits d'errance.
Viendra-t-elle éclairer le chemin de nos vies
Où danse ta lumière aux ombres infinies ?
Un chant de poésie soufflera sur nos âmes
Ses braises de désir où nos deux coeurs s'enflamment.
Son feu éblouira nos songes disparus
Oubliés nos regrets aux matins éperdus.
Une note pâlit aux murs de l'horizon.
Hélerai-je ta trace au clair de ma raison ?
Attendre et espérer, chasser nos fols ennuis
Inventer le soleil aux vertiges des nuits
Tremble l'aube sans voix dans un souffle d'émoi
Enflammeras-tu nos joies pour noyer nos effrois ?
Une étoile lointaine a tracé dans le ciel
Nos rêves de bonheur écartant nos noirs fiels :
Elle grave en nos coeurs l'encre de l'arc-en-ciel.
Evanoui le temps qui s'abîme en tristesse
Xéna boira l'ivresse en nos cris de détresse.
Croire en son pur pouvoir qui vibre dans le noir
En ces yeux étranges se fondent nos brouillards.
La pâleur de nos ombres s'éveillent dans le soir
Leurs lueurs dévoilent nos visages blafards
Et perceront l'écho en nos profonds silences.
Nos coeurs s'élèveront, envolées nos souffrances.
Ton reflet s'éternise au fond de nos miroirs
Et ouvre nos vides vers des routes d'espoir.
Arrivé d'une espace élevant tous nos maux
Nourrissant nos êtres en des rayons de mots.
N'être qu'une page dans la course du temps
En sa robe troublante aux charmes de printemps
Elle effeuille l'hiver de nos étés tremblants.
Pascal
