Allongez-vous un moment
Sur les feuilles qui se meurent
Il se passe quelque chose
Que personne ne soupçonne
Pas besoin d'instruments
Pour écouter le chant de l'automne
On entend le marron tomber
Le bois craqueler et la brise souffler
Pas besoin de piano
Pour entendre l'écho de ces notes
Le sifflement du roseau
Le murmure du ruisseau
Et nous voici étonnés d'entendre
La symphonie de la nature
Une mésange juchée sur la branche
Finalise ce bel écrin naturel
Les feuilles peuvent mourir en paix
Au printemps prochain
Elles renaitront de leurs cendres
Dans un immense élan de joie.
Arlette
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Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.