Mal à l'âme
Parfois et sans savoir le pourquoi
Notre être se confond et se noie
Pourtant rien n'a vraiment changé
Mais la tête n'arrête plus de penser
Tant de mystères autour d'un rien
Un petit rien se déplie sans être bien
Voir le temps se surseoir sans goûter
Les heures n'en finissent plus de flâner
Est-ce moi, autant, mal à l'âme ?
Est-ce incontestablement un drame ?
Du haut des profondeurs du noir
J'en ai mon overdose ce soir
Alors dans le sombre de mon lit
Je berce en solitaire mon ennui
L'ombre des douleurs sombre
Me surprend à remuer le monde
Je rêve de folie, partir la nuit
Lever le jour ouvrir la draperie
Celui qui lentement m'enfonce
Qui lentement le cœur défonce
Oh divine vie quand tu poursuis
Tu enfiles des gants profonds
M'invitant avec toi dans un fond
En mon âme qui s'emmenuie
Quand l'abysse part aux abîmes
L'âme s'effrite dans l'hymne
Tourne les yeux dans le venin
Mal à l'âme un soir chagrin
L'amour fait toujours mal quand un des deux décide de partir.
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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.