Je te sens, tu es partout, montre-toi, Viens… Je t’envoie un appel dans le sable mouvant, Moi qui te cherche dans les espaces aériens, J’attends te voir jaillir du soleil levant.
Je te parle ! Essaye de discerner la voix forte D’un être voulant mourir en odeur de jasmin, Fixe-moi dans les yeux ! Ne ferme pas la porte, Approche lentement sans donner tes mains.
Je sillonne le ciel vaste et la terre entière Pour humer le zéphyr qui soulève ta poitrine Et voir l’aube, qui, en enfantant la pureté première Te donne la magnificence d’une belle ondine.
Furtivement, tu es passée dans mon existence Sans me donner le temps d’ancrer ton image Dans ma mémoire pour trouver la clairvoyance De voyager dans un ciel sans nuages.