ET CE GRIMOIRE, SEIGNEUR OPAN... ME REVIENDRA ?...
(Dialogue fictif où NoelOpan et moi-même nous exprimons l'un pour l'autre...Chaque publication étant d’un seul auteur)
* Candidao
- Noel-opan
-Poète, laissez-moi, n’en faire qu’à ma guise
-Peut-on sans s’ennuyer ne parler que d’amour ?
-Autant se jeter nu dans la noire Tamise
-Que rater l’occasion de parler sans détour…
*Ne vous suffit-il pas, sous notre belle voute
*D’ainsi nous occuper à de verbaux duels ?
*De beaux vers déclamés à tous, joute après joute
*Peuvent néantiser jeux vilains et cruels.
-Je respecte, monsieur, votre philosophie
-Qui fait votre fortune au fin fond du désert
-Mais mon cœur souffrirait d’une telle atrophie
-Que je m’en trouverais plus muet que disert.
*Que pet dans la soierie ou dans un sac de jute
*M’expliquât à grand bruit votre rieuse humeur
*Je veux bien convenir… Quoique restant en butte
*A ma « soif de savoir » qui s’étiole et se meurt.
-Qu’avez-vous mon ami, vous me semblez bien pâle
-Craignez-vous qu’à ce jeu vous ne soyez capot ?
-Je vous savais grand cheikh qui ne pleure et ne râle
-Entre le mot enclume et le verbe marteau…
*Savez-vous que la faim et la soif n’ont de honte
*A nous faire pendus au cou de la pitié ?...
*Je vous prie à genoux d’honorer notre compte
*Et vos serments tenir au nom de l’amitié.
-Vous me parlez de soif, aimez vous la bouteille
-Au point de vouloir plus de mon fameux cahors
-Ou du sancerre frais qui vous parvint la veille
-Sans parler du Tokai qui fut bu sans remords ?
*De grâce, mon ami, je parle de parole
*Que ne font oublier ni coteau ni château
*Je viendrai, monseigneur, au bout de votre môle
*Pour ce livre qui pend dessous votre manteau !
-Ah ! Voulez-vous parler de ce sacré grimoire ?
-Je connais maintenant l’objet de vos tourments
-Ainsi, si on en fait une si grave histoire
-Je m’en vais vous prouver que jamais je ne mens !
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!