Oh que tant de vents de paniques, d’orages ou de pleurs comptés,
Hoquetant devant du Clairin, puis-je vous raconter !
J’en ai vécu une myriade semblable à ce cas précis,
Une histoire que seule l’ennemie, tel l’odeur du musc, apprécie.
Un jour, j’en fus victime, Elle rendit toutes mes nuits sombres,
Sur mon cœur s’effondrait son toit, je l’eus perdu aux décombres.
Impuissant devant cette ennemie à la hache invisible,
Je voyais ma princesse en agonie hélas rester sa cible.
L’ennemie voulait me la prendre. De son aigre parfum funèbre
Je sentais les effluves qui inspiraient les ténèbres
Ainsi s’en allait ma femme, et comme dans un grand dilemme,
Sa bouche étant condamnée, de son regard me disait "je t’aime "
Extrait de PASSIONS VOILÉES, Auteur : P.S. SYLLA
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