Larme, fine perle, goûte d’eau transparente,
Glissant lentement le long de mon visage,
Tu as toujours été la preuve la plus vivante,
De ma tristesse, tu te fais remarquer sur ton passage
Et tu sais que je ne veux pas que cela se sache! .
Larme, telle une perle fine de cristal,
Tu es le fruit mûrit, de mes souffrances,
Tu dévoiles à chaque fois mes sentiments,
Mes secrets, mes joies et mes endurances.
Larme, soudain tu me fais penser,
Au jeune âge, de ma tendre enfance,
Où souvent pour un rien tu apparaissais,
Mes pleurs étaient par caprice, sans importance.
Larme, essaie de te montrer plus discrète,
Au sujet de ma très sensible personne,
Mes sentiments et mes pensées les plus secrètes,
Sont dévoilées chose qui martèle dans ma tête,
Ces bruits sourds de mes plaintes m'assomment.
Larme, reste caché à l'intérieur de moi-même,
Et ne te montre plus jamais à personne,
Tu sais que de toutes mes peines et problèmes,
Mon ennemi se réjouit, s'enfuis et m'abandonne.
Larme, montres-toi plutôt la nuit dans le silence,
Par notre connivence nous nous comprenons,
Notre entente est parfaitement intense,
Dans la solitude tu me soulages de mes désillusions.
Larme, perle crée de ma peine, goutte d'eau éclatante,
Née d’un arbre aux fruits salés, qui ne se consomme pas,
Par ta forte salaison tu ne pas très appétissante,
Fruit amer et acide qui mûrit lentement en glissant,
Sur mes joues, je t’avale forcement sans le vouloir,
Me laissant un goût âpre pour un certain temps,
Tu es la larme révélatrice, preuve vivante de mon désespoir.
Paquita