La tristesse en moi telle une vague déferle
Mon coeur se serre et mes larmes perlent
Mon palais collé desséché demeure coi
Ici la prison s'est refermée sur moi.
Ma gorge se noue et appelle le sanglot
Mon ventre se tord mêlé au souffle haut
Mon sourire est tombé dans la poussière
Mon rire n'illuminera plus ma sphère.
Je pleure comme se cachent les oiseaux
Je ne suis plus qu'un fragile roseau
Je prie pour que le soleil soit haut
Je traîne mes pieds jusqu'au poteau.
Je vais attendre ainsi en vain
Le réconfort du repos divin
Offrant mon corps au vent glacé
Qui doucement viendra l'enlacer.
Un genou à terre pour mieux se relever après...
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Amicalement Alanna