Compte Ă rebours avant la fin du monde.
Compte Ă rebours avant la fin du monde.
Aujourd’hui 1-12-2012.
Voilà qu’ils nous annoncent la fin du monde. Une fois de plus, le ridicule ne tue pas, peut-être même qu’il survivra à l’extinction de la race humaine ? Car au fond il est en tout et il suffit de le saisir. D’ailleurs il n’est qu’à me voir, moi petit scribouillard, entreprendre d’écrire ce qu’auront été ces supposés derniers jours avant le chaos. Ecrire pour qui, puisque notre planète devrait être anéantie ? A moins que dans un élan de générosité eugéniste, le grand régisseur- créateur garde les meilleurs à divers niveaux, histoire de recréer sur du neuf un nouveau monde solide et intelligent ; il a dû être prévoyant pour pallier l’éternel ennui d’un univers dépeuplé à tout jamais.
Voilà que se référant au calendrier Maya la fin du monde, ou d’un monde (Zut, c’est ambigu !) aurait lieu le 21 décembre 2OI2. Because la planète Nubiri qui tourne autour du soleil, selon les écrits des sumériens, représente un danger pour la terre tous les trois mille six cents ans. Et là elle ne devrait pas manquer son cou tordu.
Tu connaissais cette planète ? Moi, alors pas du tout ! Pas comique le cosmos, pourquoi nous et maintenant ? N’y a-t-il pas un côté injuste à l’affaire. Alors, soit le grand régisseur le décide pour punir la folie humaine, soit faire le grand ménage justifierait ses desseins : histoire d’améliorer le croquis de cette race humaine qu’il aurait en quelque sorte créée à la hâte et que de nombreuses tares ont dégradée.
Bref les Mayas semblent d’une précision effarante sur la question tandis que diverses religions en font un dogme depuis longtemps bien qu’ils ignorent le jour et l’heure du désastre dont seront sauvés ceux qui auront fait le bien. Ok, mais jusqu’à quel point le bien? Et qu’est-ce au juste, je vais devoir relire les philosophes.
Quand on sait que ce jour là sera apocalyptique, on serait tenté de se dire qu’il vaudrait mieux s’éteindre avant, gentiment durant son sommeil. Du coup, cette réflexion pourrait générer des troubles du comportement compulsifs et t’imposer des veilles permanentes : on appréhende toujours l’inconnu dont la mort, ce passage de l’autre côté du miroir. Avec la conscience, ou pas. Ce truc là n’est ni garanti ni certifié conforme. Et quant au reste, tout ce qui est écrit n’est pas parole d’évangile, juste parole de Mayas.
C’est ces raisons qui me conduisent à relater au quotidien les évènements qui précèdent l’effroyable rendez-vous annoncé sous la forme d’un compte à rebours, une sorte de calendrier de l’avent fin du monde.
A demain.
Pierre WATTEBLED
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