voilà une plume de satin qui renferme de l'or...

C'est très joli, plein démotions et d'images, et très délicatement exprimé.

J'aime... je ne peux que te dire: continue comme ça.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

Délicieusement écrit,
Et si délicatement vu, et dit...



albatros

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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)

oui aimer à nouveau, belle lecture, merci du partage

bonsoir Gorgio,

Voir arriver l'amour en ta salle d'attente,
Avec un reliquat de beauté surannée,
Serait-ce le souhait de ton âme charmante,
Capable encore de plaire de rire et d'aimer ?

Un servant cavalier pourrait bien rendre hommage,
A ton corps, qui jadis, connût des jours glorieux,
Faire oublier, des ans, l'irréparable outrage,
Et confondre en ses charmes les hommes et les Dieux.

C'est plein de douceur, aimer de nouveau...

Amicalement Franie

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Un sujet doux-amer où ta plume s'exprime avec talent !

Aimer après

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Les veuves.

Elles s'agitent en vain, les veuves chevrotantes,
Car le doux souvenir reste confusément,
de ces jours de liesse où, roses florissantes,
Comme paons majestueux éclataient leurs talents.

Elles scrutent sans fin, de nouvelles aurores,
Et regardent ternir, un peu plus chaque jour,
Le lustre de leur corps qui, tel un météore,
Se plairait en secret, osant un nouveau tour.

Mais le soleil scintille encore dans le feuillage,
La veuve inconsolable, pour sûr tu n'es pas,
Tu sais contrer les vents, la tempête et l'orage,
En emboîtant les pas de celui que tu aimas.

Dans les nuits solitaires de l'été torride,
Si les rayons de lune, à travers la croisée,
Cupidement éclairent une chambre mi-vide,
Ne retrouvent qu'un cœur survivant du passé.

Tes beaux champs sont en friche, l'herbe n'est plus verte.
Les fleurs y on séché, il n'y a plus de moisson,
Mais quelqu'un voudrait bien tenter la découverte
D'un trésor qui serait enfoui dans les buissons.

La saison qui s'annonce est par trop monotone,
Et la vie toute seule est un peu ennuyeuse,
Mais le cœur de la dame ne craint pas l'automne,
Ni la vieille camarde,sa faux et sa gueuse.

Voir arriver l'amour en ta salle d'attente,
Avec un reliquat de beauté surannée,
Serait-ce le souhait de ton âme charmante,
Capable encore de plaire de rire et d'aimer ?

Un servant cavalier pourrait bien rendre hommage,
A ton corps, qui jadis, connût des jours glorieux,
Faire oublier, des ans, l'irréparable outrage,
Et confondre en ses charmes les hommes et les Dieux.
G.P.