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     Le suicidaire
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Expéditeur Conversation
Dali
Envoyé le :  17/10/2013 16:55
Plume de soie
Inscrit le: 8/3/2011
De:
Envois: 103
Re: Le suicidaire
Merci pour vos commentaires
canaille
Envoyé le :  18/1/2013 10:33
Plume de platine
Inscrit le: 19/3/2010
De:
Envois: 2610
Re: Le suicidaire
Un texte dur, mais oh combien réel ! les parent d'enfants suicidés doivent être dans une détresse extrême, il ne sauront jamais si cela vient d'une folie passagère ou de leur propre échec... c'est extrêmement triste . Canaille


----------------
Ecouter le silence, c'est preter une oreille attentive a ceux qui n'osent pas parler. canaille

anonyme
Envoyé le :  24/8/2012 23:05
Re: Le suicidaire
un drame pour les parents
franie
Envoyé le :  24/8/2012 20:13
Modératrice
Inscrit le: 28/5/2012
De: BRETAGNE
Envois: 38746
Re: Le suicidaire
Douleur et chagrin sur un être cher qui part, et qui laisse derrière bien des questions et totale incompréhension aux siens...

Partage poignant tant dans la lecture que le ressenti.

Franie
Dali
Envoyé le :  24/8/2012 19:01
Plume de soie
Inscrit le: 8/3/2011
De:
Envois: 103
Le suicidaire
C’est dans la nuit. Que leur vie a basculé en Enfer, leur rappelant qu’ils étaient parents.
A l’autre bout du couloir leur fils s’est suicidé.
Sur le sol de la cuisine, l’image de son crâne éclaté.
Qu’importe les souvenirs et les sourires du temps, quand s’abat l’ultime image de votre enfant.

Le deuil d’un suicide est une seconde mort. Effroyable.
Feindre une vie pour cacher le mal qu’on ne rompt qu’avec la mort, attachée au regret,
C’est laisser le mal ailleurs. Comme un cercle vicieux de douleur dont les mots deviennent usés.
Assumer. Le désespoir invisible d’un fils. Dévoré par ses fantômes.
Une mort ou la fatalité n’existe pas. Et ou les pleurs des proches sont aussi ceux des coupables.
Comprendre l’incompréhension. A présent saisir les appels au secours d’un fils devenu fantôme.

Je suis mélancolique.
Mélancolique de cette mort qui frappe aux portes avant de les refermer sur des vies brisées,
De ce voleur de vie qui me fascine et que j’imagine courir dans le noir les mains souillées,
Laissant la faille psychique.
En silence. Dans le chagrin qui n’a pas de mots,
Les maux d’avenir, que je perçois comme derrière une fenêtre sans rideau.
Je perçois le mal qui s’étend sans jamais partir, sur des années figées,
Dans l’ombre d’un fils qu’on pleure encore, et pour l’éternité.
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