Sur le bord de la route, ils m’ont abondonné
Sans le moindre regard, sans le moindre regret
J’étais trop sensible: j’aboyais mon amour
- Amour impossible - jusqu’au petit jour
Moi le chien-poête, faisant rimer les ouah
Tirant sur ma laisse, ils ne m’écoutaient pas
Ils n’ont pas apprécié mes belles acrostiches
Un acre os à ronger tronait dans ma niche
Sur le bord de la route, ils m’ont abondonné
Sans le moindre regard, sans le moindre regret
Vois dans la gamelle , tout ce qu'ils m'ont laissé
Une patée pleine de vers, aux pieds irréguliers !
E Phis