Une belle étoile, qui tissait sa toile ;
je me retrouve accroché, dans les mailles du filet.
L'étoile me glisse, d'une voix propice :
que fais-tu là imprudent, ce n'est pas toi que j'attends !
J'étais de passage, me voilà en cage,
faute d'avoir emprunté, un chemin non carrossé.
L'astre solitaire, d'abord étonnée,
me laissa distraire, sa morne journée.
Les heures passant, je nourris la belle,
enchaînant les chants, contes et nouvelles,
entrainant mon hôte, loin de sa matière,
des montagnes hautes, qui la rendent fière.
Je ne sais quel intérêt fit au soir qu'elle me libère,
si ce n'est dans cette affaire, que de conter les mystères,
ceux entourant les étoiles, chaque jour la nuit tombée...
----------------
Je crois à la force de la poésie