La neige, du haut du grand Zaccar,
Domine dans toute sa blancheur
La ville enfouie dans le brouillard,
Vallonnant dans ses profondeurs
L’horloge muette; ne sonne pas
Les sons de sa cloche teintante .
Ses palmiers penchés vers le bas,
Bien chargés de neige tombante.
Les vieux remparts tous blancs,
Prennent part à ce sublime décor,
Ou des promeneurs et passants
Sont là , savourant ces temps forts.
La neige est aussi au jardin public,
Tissant ses guirlandes entrelacées,
Dans une fresque fort magnifique,
Ou brillent des couleurs glacées.
Miliana,devenue une ville blanche,
Accueille fièrement la poudreuse,
Couvrant les maisons et les branches
Elle mérite d’être une cité heureuse.
Youcef