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Dans le vacarme incessant de tes larmes,
L’effroi de mon âme vacille en cet endroit :
Vaste univers clos où je tourne à l’envers.
Le feu sacré des tourments de l’ivresse nacré,
Jeté l’ouragan de l’émoi dans mon vin astringent..
Dans le vacarme incessant de tes larmes,
L’aube sur tes paupières pliées comme des prières :
De tes épaules frêles des vagues sur la grève.
Dressé en lampe funeste pour tempête céleste,
Expurger l’eau de mon sang séché sur ta peau.
Passion.
Un archange incolore dans mes rêves étouffés, sur ton corps couvert de roses, a déplié ses ailes. La braise de tes soupirs, a allumé des incendies toxiques dans mes pupilles extasiées. Sur un mur de la chambre, les buildings de New York admirent les eaux noires où se reflètent les feux de la liberté. Cette fille blonde, les seins arrogants, rit et me dévisage : je chante, titubant, à moitié ivre, un air de rock…
J’ai glissé sur ta peau de jasmin, mes doigts de velours. J’ai crié ton nom par la fenêtre entrouverte, et surprise, tu as pleuré fille de rubans, enroulée sur mes haubans…
Un archange incolore dans mes rêves étouffés, sur ton corps couvert de roses, a déplié ses ailes.
Eveil.
Dans le vacarme incessant de tes larmes,
Le soir dans tes yeux coule en ciel lumineux :
Rétines humides d’amour illuminées et torrides.
La nappe des étoiles dans tes cheveux dévoile,
Le bleu mouillé de tes lèvres d’un regard dépouillé.
Dans le vacarme incessant de tes larmes,
Le mystère de l’éternité d’une envie passagère :
Tendre calice d’un verre féminin lié de délice.
Le souffle divin d’un baiser au goût léger du vin,
Une ritournelle triste pour sanglots de dentelle.
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Oubli, vaincre l'addiction.