Des plus hautains, désormais je suis à l'écart
Aucunes suppliques ou aucuns affronts de ses regards
Tranquille, m'a-t-on toujours promis d'y être
Afin que mes songes, je puisse par le papier, transmettre
La flore qui m'entoure se déploie avec une imagination surprenante
Des visages taillés dans la pierre m'observent avec des expressions hallucinantes
La lune gibbeuse éclairant paresseusement mon abri
La nuit menaçante se joue d'elle comme une harpie
Je m'étonne du silence et des manifestations de la faune
Mes mouvements se relaient entre frénésie et énergie atone
Je jouis d'une telle splendeur naturelle, origine d'une inspiration certaine
Même si elle demeure aussi aléatoire que le bonheur véritable
Je garderais à jamais en mémoire ce souvenir inaltérable
D'un asile où une colombe s'est un jour posée avec un regard amène
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