Ramon tâte sa gourde,
Mais il fait une bourde,
Car ses doigts gours
Se gourent,
Et entourent
Une gourde,
A ses avances, sourde,
Et dont la main très lourde
Vient sourdre
A l’esgourde
De ce balourd
Qui se fourre
Sur une falourde.

La gourde
Prend la falourde,
Et allume le feu.

Ô ! Femme de pompier,
Le mari est au feu,
Elle est femme au foyer,
Elle allume les feux,
Il éteint les foyers,
Elle fait le pot-au-feu,
Très bon ! Il ne peut nier,
Car ses potes au feu,
Lui piquent son panier.

Ramon qui carillonne :
Et la Gourde l’harponne :
Elle veut qu’il solutionne
Cheminée qui charbonne,

Ramon ramone, poursuit,
Un Rat amont, dans la suie ;
Ramon marmonne et le suit :
- "Moi, Ramoneur, je sais suie,
Toi Rat Meneur je t’essuie !"
Le rat meneur qui s’enfuit,
Vexe Ramon qui s'ennuie,
Mais la Gourde a sa nuit.

Son nouveau Roméo,
Lui presse un pomélo,
Puis va vers son vélo :
« - Mais où est le veau laid,
Qui a volé mon vélo ?
Le vil voleur
L’a lâchement
Lâché,
Dans la loggia.
Quelle virevolte.
Révoltant ! »

Ramon tâte sa gourde,
Et ne fait plus de bourde,
Quand ses doigts lourds
Se fourrent,
Et entourent
La Gourde.

Et Ramon accoure,
Il est à la bourre.

13/05/10


Falourde : fagot

un poème vif et plaisant

amitiés, Ahmed.

Bonjour jaicemail,

Ben! t'as été fort cette fois...faut te suivre!

J'ai dû te relire cinq fois,quel travail de recherche tu as fait.

A la première lecture j'y ai rien pigé.Ton poème se mérite,après plusieurs lectures

enfin,la lumière!

Tu joues avec les mots,et tu ensorcelles l'histoire. Un adultère peu commun...

Tout est en suggestions,entre les lignes, c'est grivois avec de l'humour qui t'est

propre.C'est très beau,et moi j'adore ton humour.

Amitiés,érhan