Mon cœur, pourquoi n’es-tu ennemi de splendeur
Et ne veux écharper les émotions funèbres
De spectres immortels harcelant les ténèbres
Des regrets absolus que l’on tait par pudeur ?

Que n’abandonnes-tu dans un oubli rageur
La promesse d’un oui provenant de ses lèvres
Qui te hante l’esprit et survit dans tes fièvres
Quand le retour d’hier est désir ravageur ?

As-tu donc tant aimé de son âme l’aisance,
Celle de candeur qui, malgré ta suffisance,
Épurait ton esprit autrefois mécréant !

Ne peux-tu ignorer, enchanté des étreintes
D’une âme généreuse intimidant tes craintes,
Que vouloir oublier te condamne au néant ?

Un texte bien rythmé, un dialogue ou les réponses sont suggérées avant les interrogations, la promesse du bonheur n'est pas seulement un mot, c'est la bonne volonté du geste pour que demain ne soit pas du néant...

Superbe texte !

Je recopie ci-dessous, en modeste écho à votre texte, deux quatrains d'un de mes poèmes (non publié) :

"Ne laisse pas ton coeur se chiffonner, trop tendre
Quels que soient son vécu, les blessures qu'il porte
Des flammes rallumées peuvent encore te surprendre
Et poser sur ta vie des lumières qui t'emportent

Ne laisse pas ton coeur faner sous les blessures
Qui le font cogner fort et le poussent à bout
Libère-le plutôt de sa trop lourde armure
Redonne-lui l'écrin que mérite un bijou"




Amicalement.

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ouvrir son coeur pour y déposer des points d'interrogations, c'est l'image que me donne votre texte,
une piqure qui vous offre quelques réponses,

vraiment bien alignées; les émotions.

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" Le secret de ma tristesse est dans la vivacité de mon plaisir "