Bien né... mal né.
Notre naissance, déjà nous jette,
Innocents, là , l’écueil nous guette.
On s’extirpe, maladroits,
Face au néant, pas le choix…
L’espoir toujours nous étreint,
Alors que la fuite serait la fin…
Nos lèvres murmurent ces mots,
Inaudibles, qui se muent en maux…
Se succèdent nos décisions,
Signatures et autres déraisons,
Jusqu’à oublier le pourquoi :
Oubliés, nos premiers émois.
Ne subsistent qu’habitudes et ennuis,
Ces chaos, imagent notre survie.
Davantage alors, ploie notre masque,
Fiers, ne voulant laisser aucune traces.
Au terme de ce passage sur terre,
Comment juger de notre misère,
Alors que plus mal nantis, meurt
Sans bruit, sans avoir frôlé le bonheur.
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