TOI, MON CORPS
J’aimerais t’oublier,
Et ne plus te sentir,
Mais le mal est entré,
Pour ne plus en sortir.
Quand ce n’est pas le dos,
Les jambes douloureuses,
La tête et tous ses maux,
Me rendent cafardeuse.
Alors je continue,
Car je me sens soumise,
Et tous ces tirs à vue,
Souvent me neutralisent.
Mais parfois simplement,
Je lis dans son regard,
Qu’il m’aime profondément,
Qu’il n’est jamais trop tard.
Et quand je sens ses mains,
Si douces et caressantes,
Glisser contre mes reins,
Je deviens haletante.
Oubliées les douleurs,
L’amour et la passion,
Avec tout le bonheur,
Font perdre la raison.
Si j’ai mal trop souvent,
Je remercie la vie,
Qui fait de lui l’amant,
Chassant tous mes soucis.
Et ce constat est fait,
Oui toi, mon pauvre corps,
Trop souvent je te hais,
Mais parfois je t’adore.
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chrysalide38
Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.