Je veux te parler
Je veux te parler d’une terre, à feu et à sang
Des champs et des pâtures ou il faisait bon vivre
Car la joie est en peine la ou nul ne comprend
Toute la hargne de la haine des batailles qui se livrent
Je veux te parler du naufrage du navire
De ces membres d’équipages qui voudraient le couler
De son beau capitaine qui perçoit qu’il chavire
Puis demande sa barque pour ainsi subsister
Je veux te parler d’une confiance rompue
Sous un vote de force qu’on voudrait démocrate
La justice est volage par ses lois ambigĂĽes
Mais le nord s’en régal la trouvant adéquate
Je veux te parler des combats qui s’annoncent
Tant des cœurs dans l’erreur qui sont prêt à rayer
Les voisins qui résistent mais n’abdiquent ni renoncent
Sous des chants déplacés faits d’une hostilité
Je veux te parler d’une folie humaine
D’un orage qui s’efforce de prôner les ébats
D’employer tous ses vents provenant de sa plaine
Aux contrées en collines pour parfaire les dégâts
Je veux te parler d’un peuple à la dérive
D’une union faisant force doucement qui s’efface
Qui toujours trouvera du coté de ses rives
Quelques gens radicaux boursouflés de menaces
Je veux te parler des désirs immortels
Pris du souhait d’effacer tout un peuple de front
Sous des mots allégés en partance d’un cartel
Nous souhaitant sainement la plus belle extinction
Je veux te parler sans un doute de mon peuple
Enlisé dans l’absence d’un accord, en otage
En attente d’un esprit saint béni qui repeuple
Quelques vagues de paix sur les champs du carnage
Je veux te parler de ces nuits dans nos jours
Ou l’espoir diminue sous les vagues des attaques
Car trop long le chemin d’une vie qu’on parcourt
Et trop rudes les échos de ces mots qu’on matraque
Je veux te parler d’un monde ou la raison n’est plus
Ou détruire est la quête et devient un devoir
Ou faire tomber son roi est le sacre absolu
Et lui mettre les chaines, la plus grande des gloires..
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Le côté sombre fait partie de moi, même si je décide de le fuir. BM
