Tu rêves ou quoi ?
Malgré tes rêves depuis l’enfance
Tu as dispersé à foison de tolérance
Et même te dire et te questionner
D’où vient ce trop de sensibilité ?
Tu n’as pas connu ou tu ne sais pas
Ce que tu n’as pas bien approfondi
Ta vie fut si difficile et hostile parfois
Pardon ! Tu veux marcher vers l’oubli ?
Tu rêves au bonheur des autres
Tu présentes la main à tes hôtes
Mais toi ? Qui a pris soin de toi ?
L’enfant, encor, souffrant au bois
Tu saisis au cœur ce qui t’a ranimé
Et la terre n’a pas arrêté de tourner
Ce vent maudit a soufflé très fort
Ta tête a tremblé de tout son corps
Tu as crié tes déboires suffisamment
Tu es resté éveillé des nuits sans fin
A la tombée de la nuit dans le néant
Tes larmes ont coulé tôt en ce matin
Tu t’es relevée une fois de plus encor
Tu arrives malgré tout à t’en sortir
Tu as appris malgré tout à en rire
Ta souffrance intérieure est au bord
Tu vis ton présent tel le non-voyant
T’es rassuré tu es un bon combattant
Hier est à ton passé et il est bien payé
Ta sensibilité t’a chaviré vraiment
Comprends-tu ton cri de détresse
Comme un arbre t il se redresse
Mais le vent a gonflé ton intérieur
Et tu ne ressens plus ta douleur
Tu rêves ? Réveille-toi il est temps !
Avant que la mort se livre à ton cœur
Le bonheur se vit d’enchantement
Pose tes armes debout c'est l'heure !
