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La pluie fracasse le sol depuis trois jours
Elle coule le long de ces ruelles jonchées de corps en putrefactions
Le sang neuf,lui, continue de giclè ci et là au travers de viol à rèpètition
C'est la tradition
Trois jours de pillage pour clore un siège de deux mois d'horreurs

Demain midi Mehmed II s'agenouillera dans la belle Sainte Sophie
il embrassera ces courbes qui adoucissent le ciel
Et sous ce domes aux milles lunes et leurs reflets bleutées, il l'epousera!
Desormais elle portera son nom*

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Dehors la pluie fracasse le sol ,une nuit sans lendemain traversé d'éclair!
Des flash à n'en plus finir comme si le ciel voulait immortalisé cet instant
La pluie l'amuse dans le fond,ça rebondit tout le temps
Des milliers de petites bulles qui rebondissent,elles vont et viennent aux grès de leurs envies
Elle joue tout simplement,elle se joue de toi et s'èvaporent pour retomber à nouveau
Petite prètentieuse aux nuances nacrés!

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Elle

J'embrasse tes cicatrices
Toi ,le responsable des miennes
Un amour à couteau ouvert
Sur des âmes qui saignent leur ère

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Et lui est là l'èchine courbè sur ce bois moisi,un bout de bois rance aux couleurs blafardes
Ces abdos se bouffent entre eux,son ventre dèvore sa propre crampe
Son estomac crie,son corps suplie,des clous rouillè s'oxyde entre ces côtes
Il ressent
Il dèteste ça,alors il admire le trou bèant qui à vomis ces phalanges sur un mur dènuè de sentiments
Sa sève dègouline de rage,et ces mains en redemandent!

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Elle

Je ne pleure que d'un oeil
Je pleure tout ces deuils
Je te pleure toi
Qui me pleure là!

°°

Alors il pose sa larme sur ce corps meurtri par tant de grâce,et s'assied sur le sol battue pour arpentè les rues d'antan
Il retourne dans sa ville natale l'ancienne Byzance,revoit sa splendeur qui nargue l'ècume
La beautè de Sainte-sophie sous un soleil hivernal!
Repense au formidable travail de stèrèotomie** qui à permis sa lègèretèe
Aux sculpteur hors-pair qui ont suè sa porte de marbre immaculè de perfection
Il se revoit caressant le mur Théodose,sentir du bout de ces doigts les coups de ciseaux
qui ont marqué ces pierres froides de blancheurs
Un rempart de douceur et d'èclat qui se raye de rouge
Deux tours, des bateaux en son ventre, et ce fou "Hasan d'Ulubat"*
Il l'aimait sa ville, Constantinople!

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Elle

Une vie de rat pour toi
Mais une vie ou je vivrais là
De cette main de caresse
N'ôtes ce qu'il te reste

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Pourtant si, il le fera, il voulait défendre sa ville, sa bien aimée
Protéger ces pierres qui lui était si chères!
Mais dans sa folie meurtrière,il jouissait ces gorges si frêles sous une lame affutée de plaisir
Se nourrissant de ces corps noirs de soleil,il croquait leurs chairs de bonheur
Il redevenait prédateur!
Un loup sans sentiments perdu aux milieu de toutes ces charognes aux croc acérés!
Il voulait préserver ce monde pour elle
Préserver ce pierres qui abritait leur joie

Mais son monde c'était elle!

°°

Dans une dernière giclé de sang neuf!
Son dernier souffle autorise le jour prochain

Le 1er juin sous 23° sans nuages
Mehmed II pousse une porte sans verrou.






* Convertion de l'église st Sophie en mosquée
**Définition du mot :stéréotomie
(technologie) technique traditionnelle de la coupe des matériaux de construction.... notamment en taille de pierre...
* Premiers soldats à avoir franchis les remparts de la ville le 29 mai 1453

cher helios, ceci fait ton septième écrit sur Oasis. ne te vexe pas de mes propos que je vais te tenir. je ne désir qu'ils soient uniquement positifs pour que tu puisses évoluer le mieux possible des ta poésie.
je suppose que tu as composé ce texte qui est très long pour proposer une lecture à nos amis. rassures-toi je n'ai pas la science infuse. simplement il n'est pas nécessaire d'être prolifique dans son écriture, pour espérer engendrer la lecture, voir le commentaire des oasiens.
fait des poèmes nettement plus cours. par exemple de cinq strophes avec des rimes, des métaphores, des images, des jeux de mots.
puis travaille ces poèmes après les avoir laissé reposé quelques instants. tu auras un regard neuf qui te révèlera de nouveau la mise en écrit ces poèmes.
j'ai hâte de lire ton prochain poème. mais je te le redit ce n'est pas un commentaire négatif mais des conseils pour "avancer" dans ta versification. et je le redis, je ne donne pas un cours de poésie, mais conseil des idées pour que tu puisses trouver d'avantage de plaisir à écrire.
bon courage !

alejandro

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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".

Bonjour, pour commencer je n'ai pas composé ce texte (qui est ancien) pour engendrer des lectures, ni des commentaires,c'est très loin d'être mon but, ici ou ailleurs.....si c'était le cas je participerais plus activement à la vie du site afin de me faire connaitre et engendré les lectures qui en dècoule, en laissant un lien de mon recueil de poèmes à la fin de mes commentaires par exemple (au passage je ne suis pas sur d'allé voir ce que tu ècris je n'apprècie pas les gens qui se font de la pub....)

Pour ce qui est de ta critique literraire, j'ai tendance a apprèciè la franchise mais la tienne n'as rien de constructive.La longeur du texte n'est à mes yeux pas importante, qu'il soit court ou long un ècrit s'arrète lorsque l'auteur estime s'être "soulagè" d'ècrire. Ensuite tu me donne des conseil sur la mise en forme, tu me parle de rimes, de strophes,pour sois disant que je prenne plus de plaisir à écrire,( je crois d'ailleurs que tu pense d'avantage ton plaisir de lecture.), si je voulais faire de la poésie classique, je le ferais vraiment,je bucherais pour tenté des sonnets classique sans hiatus, elièsion ect... je vois l'écriture comme un art (je ne prètends pas être un artiste pour autant) donc par définition libre.
Voila je ne dirais rien sur les "images" ou les "métaphores" que tu souhaiterais voir, celui ci en regorge,si tu ne les à pas vu c'est que je l'ai mal écrit et j'en suis navré, tout autant que tu as du te faire chier en le lisant pour qu'il te semble long....


Sur ce je te souhaite une bonne continuation,
sans animosité ni rancœur.



Helios ou l'enfant de la terre ,fils du soleil....