Dans le soleil couchant du toit de l'évêché,
La glycine tremblote en fontaines de fleurs ;
Sur le mur qu'a bleui sulfates protecteurs,
La treille de muscat frissonne au vent d'été.

Entre les camélias et les bougainvillées,
Geint un prêtre en camail, visage de pâleur
Au reflet d'améthyste, élevant sa douleur
Comme le saint ciboire en offrandes sacrées.

Il songe infiniment à cet adolescent
Tâché de mûre et de cassis, le front en sang
Comme Jésus en croix, en silence éthéré.

Et le cardinal prie pour cet ange détruit,
Et s'offre en repentir pour ce tout jeune abbé
Qui n'a rien vu, qui n'a rien dit, qui était… lui.

25/04/10

Affaires de pédophilie dans l’église.
Bien commode : on se tait pour préserver sa carrière, puis arrivé au sommet, on prie pour s'absoudre…

Bonjour jaicemail, un profond poème d'actualité. Merci pour ce partage.
mon amitié.

capricorne

Bonjour cher Jaicemail,

Ta plume est une arme terrible!

Non rien, et surtout Dieu ne peut pardonner.

Il y a des choses dans ce bas monde qui m'horrifient,

j'ai honte. Heureusement il y a un Oasis où les idées,les pensées,

fusent avec tout le respect qui s'impose.

Merci ami poète je te reconnais bien là,ça me fait chaud au cœur.

Amitiés de Liège.

Erhan

bonjour,
d'un point de vu purement poétique le premier est un petit bijou, pour le thème je dirais que votre subtile écriture fait bien les choses-

----------------
" Le secret de ma tristesse est dans la vivacité de mon plaisir "

Malheuresement horreur actuelle....
bravo en tout cas !

Ecrit d'une finesse merveilleuse ! (Je n'avais pas encore osé le lire...)

Je crois que le pardon n'a rien à voir là-dedans. Comme tu l'as si bien écrit : "qui était lui...". Comment pourrait-on "pardonner" à un chien d'avoir un "mal" (maladie ? défaut ? je ne sais pas comment l'appeler...) qui met en danger les autres chiens ?

La question ne se pose même pas : s'il n'y a aucun remède possible, le chien doit être abattu pour préserver les autres... C'est juste une question de santé publique et de bon sens !

Je crois que la notion de faute, ou de jugement, ou de remords, ou de "châtiment" (quel horreur ce mot...) est tout simplement ici "hors sujet".

Je pense que "l'horreur est humaine" (comme l'a dit Coluche) = fait partie du genre humain (AU MEME TITRE que le Merveilleux d'ailleurs !) C'est un fait...

Peut-être que dans plusieurs siècles d'évolution, nous aurons évolué et que la part d'horreur aura diminué au profit de la part du merveilleux ?

OUI UN TEXTE TRES RAVISANT
ET TRES TALENTIEUX MEME
MERCI POUR CE PARTAGE

soleil-rouge

www.guelorm.skyblog.com

Bonjour Jo-Alsace,
Ah ! Ces affaires de bas rein...
Amitiés