LA MÉTAMORPHOSE DU PISSENLIT
Dès qu’arrive fin de l’hiver,
Nous les voyons bien tous à terre,
De pissenlits les amateurs,
Ils y vont tous de très bon coeur.
Feuilles dentelées, verte salade,
Mangées sans en être malade,
Vous évoluez dans le temps,
Donnant la fleur qui nous surprend.
Avec tes feuilles très étalées,
Au centre, elle peut alors pousser.
De vulgaire plante, va arriver,
Goutte de soleil, comme fée.
Flamboyante, fleur jaune est née,
Ainsi tu peux émerveiller.
Sur tige, très droite tu te dresses,
Bel obélisque, tout en finesse.
Jolie corolle, tu es ouverte,
Toi, soleil dans l’herbe si verte.
Puis tu te replies sur toi-même,
Pour préparer ce que tu sèmes.
Tout en douceur, boule tu reviens,
Prenant un aspect aérien,
De jaune, blanche devenue,
Réel délice à notre vue.
Tu attends le souffle d’Eole,
Pour enfin prendre ton envol,
Et te semer en ce printemps,
Pour un renouveau dans le temps.
Enfant, tu nous faisais plaisir,
Quand avec un éclat de rire,
Sur ta boule de doux duvet,
Nous soufflions, tu t’envolais.
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chrysalide38
Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.