A trop vouloir faire confiance, se lisait l’idiot
Sur le front allongé de ma tendre naïveté,
Le syndrome de l’ignorance de l’enfant que j’étais,
Un linge sale à qui on a jeté son veto.

J’ai donné sans un partage, sans aucun prix
Même si aujourd’hui, l’idéalisme ne paie plus,
Naïf de l’impéritie, j’étais redevenu
Sur des simagrées que je n’avais pas compris.

Devant les candeurs fragiles de mon horizon,
J’ai donné sans aucun merci, pour un rien
Mais dans le fond, c’est le naïf qui revient
Pour des gens qui ont vu en moi l’aliboron.

Pour toutes ces erreurs, je n’étais que ce simplet
Qui par le verbe haut se donnait l’air intelligent
Des phrases belles qui voilaient la face de l’innocent
Que je n’ai cessé d’être aux illusions volées.

Bonjour mblauwart, beau poème qui met en exergue ta primitive naïveté.
Mais l'essentiel reste que tu as réalisé ton erreur. Merci pour ce très joli et profond partage. Mon amitié.

Capricorne