De ma vie je ne suis pas ou plus du tout aigri, J’en aime son cheminement et tous ses raccourcis, Et même si d’elle j’ai bien trop souvent fait fi, Je n’ai plus aucune envie de sauter de son nid.
Mais que trop m’ennui toutes ces longues heures, Il m’attriste de ne voir personne passer mon seuil, Pour le soir venir se poser ensemble dans un fauteuil, Et pouvoir se regarder tendrement dans le coin de l’œil.
Je sais que je ne purge pas une peine D'avoir mis les miens dans la galère Mais j'aimerais ne nouveau dire je t'aimes Avant de quitter pour toujours cette terre